La fondation Monoprix révèle les résultats de l'étude Ipsos sur un mal grandissant : « la solitude en ville ».

Lors d'un sondage sur 1500 personnes vivant en ville, 3 personnes sur 4 ne font pas confiance à la plupart des gens. Cela représente 75% de personnes méfiantes vis-à-vis des autres et ce ressenti provoque un isolement ainsi que de la solitude.

Plus de la moitié de ces personnes sont des femmes et 35% des solitaires contre leur gré ont moins de 35 ans. En général cela touche toutes les tranches d'âge aussi bien dans une petite ville de 10.000 habitants comme dans une métropole telle que Paris. Il y a trois raisons possibles à l'isolement. La première peut arriver après un événement soudain comme une rupture sentimentale ou le décès d'un proche. La seconde, c'est l'état psychologique des personnes qui se sentent seules : un manque de confiance en soi, se sentir différent des autres... La troisième est à mettre en relation avec des contraintes de vie : l'absence d'un conjoint, d'amis ou d'argent.

Donner accès aux produits de première nécessité

Les personnes sans-abris font face à la solitude de la rue. C'est le prochain combat de la Fondation Monoprix qui agit sur l’accès aux produits de première nécessité et aussi sur la solitude. Depuis 2009, la Fondation Monoprix a financé plus de 80 projets et accompagné de nombreuses associations solidaires. « On a décidé que notre fondation allait se concentrer sur les plus précaires, les plus en difficultés, ceux qui sont à l'entrée de nos magasins et qui ne sont pas toujours gérés, abordés, accompagnés », déclare Karine Viel directrice générale de la fondation.

Sortir de la rue

Il existe aujourd'hui des maraudes pour venir en aide aux personnes vivant dans la rue mais le but est plus que de les aider à survivre. C’est l’objectif de l’association Aurore qui accompagne les personnes en situation de précarité ou d’exclusion vers une réinsertion sociale : « On veut aider les gens à sortir de la rue, c'est pour ça que très vite il faut parler réinsertion, emploi et logement pour que ces personnes puissent réellement en sortir », affirme Eric Pliez président du samu social et de l’association Aurore. Il existe aujourd'hui plusieurs centres humanitaires pour leur venir en aide comme à Ris-Orangis en Essone ou Cergy dans le Val d'Oise.

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