Pendant tout le mois de novembre, c’est la troisième édition du Mois sans tabac. L’occasion d’encourager les fumeurs à arrêter. L’occasion aussi de parler du cancer du poumon. C’est une maladie que l’on ne diagnostique pas assez tôt et dont les malades s’organisent en réseau.

Le cancer du poumon est une forme répandue de cette maladie, avec 49 000 nouveaux cas en 2017. Il faut mentionner une énorme progression chez les femmes avec plus de 70 % de croissance en 15 ans. Un quart des femmes adultes fument. Le tabac est de loin la principale  cause des tumeurs, devant la pollution. Autre fait marquant, plus de sept cas sur dix sont diagnostiqués à la phase métastatique, cela veut dire que la tumeur s’est suffisamment développée dans les poumon pour se déplacer vers d’autres parties du corps. La prévention est donc fondamentale pour diagnostiquer la maladie plus tôt. 

Une forte stigmatisation

Autant dire que le cancer du poumon est perçu comme une maladie grave, voire foudroyante, elle a mauvaise image. Laure Guéroult-Accolas est la créatrice de Mon Réseau cancer du poumon, elle aimerait que ça change.
La recherche progresse et les patients aussi s’organisent. Depuis un an il existe une plateforme d’échange, un réseau social. Son nom : Mon Réseau cancer du poumon. Ici les malades et leurs proches peuvent s’exprimer. Cela permet de rompre l’isolement et de trouver du soutien. On compte environ 500 membres actifs. Et la semaine prochaine ce réseau sera également disponible sur une application mobile. Le lancement est prévu lundi.

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