Le premier Ministre Édouard Philippe souhaite rendre obligatoire le Nutri-Score et assurer une alimentation saine aux consommateurs.

Dans son discours de politique générale du 4 juin dernier, le Premier Ministre Édouard Philippe a abordé plusieurs thèmes dont celui de la santé. En cause, une malnutrition de plus en plus fréquente chez les Français. L'objectif est donc d'aider ces derniers à mieux choisir ce qu'ils mettront dans leur assiette. Déjà entrée en vigueur depuis 2016 avec la loi de modernisation de notre système de santé, la méthode d'étiquetage nutritionnel complémentaire ou «  Nutri-Score   » , devrait être rendue obligatoire.

Comparer à partir de critères nutritionnels

Le logo Nutri-Score concerne tous les produits alimentaires transformés. Mais il se fait uniquement au bon vouloir des marques, d'où la volonté de l'imposer très prochainement. Il est construit sous la forme d'une échelle de notation allant de la lettre A à la lettre E et ponctuée par des couleurs, du vert au rouge en passant par le jaune et le orange. Le score est calculé en fonction des apports nutritionnels à favoriser tels que les fibres, les protéines, les fruits, les légumes. Les apports à limiter sont également indiqués et on retrouve parmi eux les acides gras saturés, le sel ou encore le sucre.

Caroline Péchery, fondatrice de ScanUp, une startup Foodtech indépendante, qui a développé l'application gratuite ScanUp et qui référence aujourd'hui plus de 600,000 produits répond aux questions de la rédaction sur les forces et les faiblesses du Nutri-Score.

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