Avec « Pour Ernestine », l’artiste Rodolphe Viémont signe un film très intimiste sur sa relation avec sa fille, qui agit sur lui comme une thérapie contre sa bipolarité. Le film est dans les salles depuis le 10 avril.

Dans Humeur liquide, sorti en 2016, Rodolphe Viémont abordait déjà le thème de la bipolarité, une maladie avec laquelle il vit au quotidien. Avec Pour Ernestine, le réalisateur reprend le fil de son histoire, racontée par le comédien Robinson Stévenin, qui semble alors prendre un mauvais tournant. Il regrette de perdre sa créativité artistique à cause des effets secondaires des médicaments,et doit subir un retour des crises maniaco-dépressives lorsqu’il tente d’arrêter ces traitements.

Tout semble changer après la naissance de sa fille Ernestine, au départ, Rodolphe Viémont est distant, il craint que sa maladie ne la touche directement ou indirectement. Au fil des mois, le père finit par s’ouvrir à sa fille et commence à entretenir une relation puissante et touchante, une relation qui va l’aider à reprendre goût à la vie.

Sur le même thème

Le saviez-vous? Pendant la seconde guerre mondiale, 45 000 personnes internées en psychiatrie, sont mortes de faim

Regards Croisés, 10 ans de courts métrages sur l’emploi et le handicap

Épsykoi, un webdocumentaire sur la santé mentale