Devant des projections, des scènes de théâtre ou encore au musée, les personnes aveugles et malvoyantes ont besoin de la présence d’audio-descripteurs pour retranscrire les images et les scènes. Le sens de l'adaptation et la curiosité sont les maîtres mots de ce métier encore peu connu. À l’occasion d’un reportage d’Antoine Masset, Antoinette de Saint Blanquat nous fait partager son quotidien d’audio-descriptrice.

L’audio-description consiste à décrire oralement des images pour le public aveugle et malvoyant.La clé du métier réside dans l’adaptation selon le support à traduire. Chaque support a ses spécificités et la traduction de films, par exemple, possède des difficultés liées à l’importance de changement de lieux et à l’abondance de détails. Pour les pièces de théâtre, l’audio-descripteur a besoin d’une captation et peut se repasser près de 10 fois certains passages pour décrire avec précision et concision les passages.

Pour Antoinette de Saint Blanquat « il faut être curieux pour faire ce métier » sans se laisser impressionner par la multiplicité des supports. Un vaste vocabulaire est également nécessaire pour rendre précisément les objets, les émotions en très peu de temps. C’est également l’envie de faire partager les images aux autres qui a poussé Antoinette de Saint Blanquat à devenir audio-descriptrice, métier qu’elle fait depuis six ans maintenant.

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