Les accompagnants chargés du suivi des jeunes en situation de handicap vont bénéficier d'un emploi plus pérenne. Il s'agit de la principale annonce du gouvernement lors du diagnostic dressé le 11 février 2019. En revanche, l'acteur du médico-social qui interviennent en milieu ordinaire, estiment que leur action n'est pas suffisamment prise en compte.

120 participants et pas moins de 22 réunions. La concertation autour de l'école inclusive a mobilisé et le gouvernement a annoncé des pistes pour la rentrée 2019. La grande nouveauté c'est que dès le mois de juillet les accompagnants d’élèves en situation de handicap (appelés AESH) sont pérennisés. L’embauche se fait désormais en contrat à durée déterminée, un CDD de trois ans, renouvelable une fois et qui débouche sur un contrat à durée indéterminée. Ce nouveau statut est assorti d’une formation de 60 heures. Le diagnostic du gouvernement intervient à la suite d'une concertation avec les acteurs de l’éducation et les associations. Globalement le constat de l'exécutif met tout le monde d’accord. Ou presque.

L'intégration du médico-social dans l'école ordinaire

Les associations qui accompagnent des jeunes en situation de handicap aimeraient qu’on ne les oublie pas. C'est le cas d'ASEI, gestionnaire d'unités d'enseignement externalisées. Il s'agit de classes en école ordinaire dans lesquelles on scolariser des élèves handicapés, à temps plein ou partiel.  « Le médico-social doit faire encore plus partie du dispositif de l'école inclusif » explique Philippe Jourdy , directeur général d’ASEI. Le responsable rappelle que l'association suit 1 800 jeunes pris en charge dans ses établissement et scolarisés à temps partiel ou complet dans des écoles ordinaires. Selon Philippe Jourdy, 46 % de ces élèves réussissent à suivre les cours moyennant un accompagnement par des professionnels de l'association. Un travail que ces acteurs aimeraient voir reconnu et encouragé.

Sur le même thème

Fillet renvoyée de la crèche pour épilepsie : procès en appel le 26 février

Troubles dys : Souleymane n'a jamais redoublé grâce à un bon accompagnement en milieu ordinaire

Handicap à l'école - Le député Aurélien Pradié s'indigne : "Nous n'avons pas le droit de mentir aux familles"