En 2018 le gouvernement a lancé un plan vélo avec un objectif, celui de faire passer la part des déplacements à vélo de 3 à 9 %. Prendre le guidon pour se rendre à son travail offre plusieurs atouts : le cycliste n'émet pas de gaz à effet de serre, il ne contribue pas aux embouteillages et par la même occasion, il exerce une activité physique. Bonne nouvelle, la loi d’orientation des mobilités prévoit un pass qui consiste à indemniser les salariés qui utilisent le vélo et le partage de voiture, le covoiturage et l’autopartage. Il s’agit d’un forfait annuel, qui peut atteindre 400 euros. Dans le cas du vélo le montant est deux fois moins élevé.

Un dispositif optionnel

La loi d'orientation des mobilités ne prévoit pas comment le salarié apporte la preuve qu'il utilise bien un moyen de transport durable. La piste qui se dessine, c’est celle de la géolocalisation. Une société est partenaire d’une application et le salarié accepte que vos déplacements soient enregistrés par la plateforme. Dans ce cas l'employeur peut vérifier que l'argent est utilisé à bon escient. Pour les cyclistes, c’est par exemple l’application Geovelo et pour le covoiturage vous avez Klaxit qui lui aussi propose un suivi. Ces sociétés travaillent avec des grandes entreprises. Le dispositif est incitatif mais optionnel. Il ne s'agit pas d'un droit automatique, comme pour le remboursement de la moitié de l'abonnement aux transports en commun. La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a d’abord souhaité que ce pass soit obligatoire, puis cette idée a été abandonnée. Le forfait met de côté un autre moyen de transport durable : la trottinette. On ne se demande pas pourquoi.

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