Accompagner une personne handicapée pour définir avec elle son projet de vie, c’est l’objectif d’un dispositif inscrit dans la feuille de route de la secrétaire d’État aux Personnes handicapées fin janvier et qui sera déployé à l’horizon 2020. Avant cette officialisation, le service a été testé localement depuis 2016.

L’assistant au projet de vie est un acteur social qui accompagne une personne handicapée pour définir avec elle son projet. Cela consiste à trouver des solutions pour un public en situation de rupture dans des domaines qui vont de l’accès au soin, la vie affective et sexuelle ou encore les soins. Cela peut concerner par exemple un adolescent qui a été scolarisé en milieu spécialisé et avec qui on redéfinit un parcours. L’idée a mise en œuvre depuis 2016 un tel dispositif a été testé par Nexem, une organisation de professionnels du médico-social, en partenariat avec deux groupes d’assurance, l’Ocirp et Klésia.

400 personnes suivies

« La clé de la réussite, c’est déjà d’accéder à ses droits », explique Jacques Daniel, administrateur de Nexem et référent du projet. L’accompagnement dure quelques jours, cela peut aller jusqu’à une dizaine de rencontres par an, en lien avec la famille. En tout 400 personnes ont bénéficié d’un tel service dans sept départements. Ce type de projet est donc inscrit dans la feuille de route de Sophie Cluzel, la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, le déploiement au niveau national va avoir lieu d’ici 2020, dans le cadre de la transformation de l’offre médico-sociale.

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