Le quart d'heure d'Edelson
Déclaration universelle des droits de l'homme & Johnny Hallyday ... 2 expos à ne pas rater ce week-end
Podcast diffusé le 07/12/2018 à 12h00.
Chaque semaine, Stéphane Edelson vous offre une vision bien à lui de l'actualité culturelle parisienne. Cette semaine, il vous conseille deux lieux bien opposés dans le contenu.
1- Galerie Wanted avec Amnesty International expo photo sur les 70 ans de la déclaration universelle des droits de l'homme par l'ONU.
jusqu'au 12 janvier 2019 23 rue du Roi de Sicile 75 004
2- L'expo Johnny. Mairie de Levallois à la mairie de Levallois-Perret
Pour oublier qu'en cas de démission du Président Macron ça serait Gérard Larcher qui présenterait les voeux pour 2019, j'ai préféré traîner à l'expo photo organisée par Amnesty International pour le 70 ans de la déclaration Universelle des droits de l'homme par l'ONU. Vous savez cette déclaration issue de notre Révolution française et votée à l'été 1789. Rappelons-nous qu'elle faisait suite à un petit souci de recettes fiscales de la part de l'Etat. Comme quoi on peut toujours espérer des jours à venir. Bref, cette déclaration le monde entier nous l'envie et souvent ne fait que l'envier.
J'ai demandé à Fanny Dupéchez une des commissaires de l'expo avec Gilles Coulon du collectif "Tendance floue" se qu'on voyait à cette expo.
"On voit des regards multiples....à cette commande"
Donc 10 photographes qui choisissent d'illustrer les valeurs ou plutôt leur non respect au travers de 10 articles de la déclaration :
- Droit des enfants, droit à l'amour, droit au travail.
Ulrich Lebeuf s'est attaqué à l'art 25 sur la justice sociale et suit le quotidien d'une famille du Nord de la France au proie aux fins de mois difficiles, l'alcool et l'arrivée d'un enfant. C'est touchant et incisif.
C'est une façon très moderne d'exposer cette bonne vieille déclaration des droits de l'homme.
jusqu'au 12 janvier 2019 par la Galerie Wanted avec Amnesty International, 23, rue du Roi de Sicile, Paris, IVe arrondissement.
Après Delphine Pivant de D-Image a tenu me montrer le travail de son labo photo. Et claquant la porte de Champeret derrière-nous nous sommes parti à l'aventure.
L'aventure....
Vous l'avez reconnu Benjamin, et oui un an sans Johny, mais pas sans hommage et pour cela il fallait se rendre hier soir chez des gens qui en sont fans, des gens proches du peuple et ça, ça ne se trouve qu'à à la mairie de Levallois.
Motos et bikers sur sur le parvis, t-shirt marcel et mug plus la Mariane de la mairie rhabilleé d'un perfecto, une scène avec un vrai sosie et un vrai Balkany. Le Graceland du pauvre a pris forme.
Bien sur les marchands du temple avaient senti le bon coup.
"C'est fabuleux Johnny on serait pas là sans lui"
En fait Claude Angeli vieux paparazzia avait flairé le bon coup, il a fait édité un livre de plus de 300 de ses photos sur Johnny. Ouvert il a une envergure d'un mètre, le truc incasable dans une bibliothèque Ikéa, 300 exemplaire pour 8000€. Le tirage est top après faut être fan Johny.
C'est chez l'éditeur Eternity et j'en ai profité pour demander à Cid, comme la pièce de théâtre qui bosse pour eux quelques secrets sur le rapport entre la ville des garagistes qu'est Levallois et le King sur Rock hexagonal.
"qui liait Johnny avec Monsieur Balkany"
C'est drôle et même sympathique entre voisin de Saint Bart et Saint Martin de partager un verre. Un verre seulement, les assiettes fiscales étant bien rangées dans le buffet..
Pour terminer il y avait plein de démonstration de street art dans la mairie de Levallois, le maire adore le street art. Alors si ce week-end l'accès de Paris vous semble compliqué, les murs de la plus petite ville de France vous attendent.Allez y vous n'en reviendrez pas !
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