Aurélien Lacour, handigolfeur et Alain Pouette, golfeur professionnel, sont les invités de Vivre FM c'est vous. Ils nous parlent de la 13e édition de l'Handi Pro-Am qui se déroulera du 8 au 10 juin dans la région nantaise.

Être sportif handicapé et affronter dans une même compétition des professionnels et amateurs valides, c'est possible ! C'est ce que propose la 13e édition de l’Handi Pro-Am qui se déroulera dans la région nantaise. Cette compétition de golf oppose chaque année une vingtaine d'équipes composées chacune d'un golfeur pro, d'un handigolfeur et de deux amateurs. En confrontant les joueurs valides aux handigolfeurs et vice-versa, l'Handi Pro-Am est souvent l'occasion d'un moment convivial, drôle et ouvert à tout le monde.

« Les handicapés ne sont peut-être pas ceux qu'on croit ! »

Souvent, les athlètes valides tombent des nues en assistant aux prouesses des handisportifs où ils font preuve d'une grande débrouillardise. « Les handicapés ne sont peut-être pas ceux qu'on croit ! » ironise même Alain Pouette lui-même joueur de golf professionnel. La particularité du golf, c'est bien son accessibilité à tous les types de handicap. Qu'il s'agisse d'un handicap physique ou visuel, tout le monde est en mesure de pratiquer le golf. Pour certains handicaps, notamment visuels, la présence d'un accompagnateur est exigé. Une association entre valide et handisportif qui s'avère souvent être une expérience riche et intéressante.

« Une très grande leçon de vie »

Aurélien Lacour, handigolfeur, est un bel exemple de réussite dans cette discipline parfois victime de quelques stéréotypes où l'on pense à tord qu'il s'agit d'un jeu très simple et sans aucune difficulté. Le golf est l'un des sports qui demande le plus de contrôle de soi-même avec des parties de jeu qui peuvent durer parfois 5 heures ! C'est un parcours atypique qui a mené Aurélien vers le golf. D'abord passionné de football, c'est grâce à un oncle qu'il a découvert ce sport. Selon lui, le handigolf a encore beaucoup de chemin à faire ! Avec en ligne de mire la reconnaissance de cette discipline aux Jeux Paralympiques qui aujourd'hui est refusée par le Comité International Olympique au prétexte que les classifications restent encore trop floues.