L’accompagnement à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de Handicap est reconnu comme de la prostitution. Cette activité est pourtant légale et reconnue en Belgique et en suisse, il existe même des formations reconnues. Mylène Brizard à rencontré Christine, une accompagnante qui pense que ce « loisir » devrait être reconnu comme un soin publique.

Il y a deux ans, Christine, jeune retraitée de 60 ans, a rencontré l’APPAS. Cette association se donne pour mission de faire entendre la voix des personnes handicapées souffrant d’isolement et de misère affective et sexuelle. Concrètement, cela consiste à aider des personnes avec un handicap à accéder à l’expérience de l’exploration du corps à travers l’écoute, le toucher, les massages, les caresse et si c’est leur choix, par l’accompagnement sexuel.

Selon Christine, cette activité devrait être reconnue par l'état comme un véritable soin. En effet, l ’Organisation mondiale de la santé, l'OMS a reconnu la santé sexuelle :

« La santé sexuelle est un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence »

Cependant, en France, la loi n’autorise pas l’accompagnement à la vie affective et sexuelle pour les personnes en situation de handicap....

Pour plus d'informations : site de l'APPAS

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