Le chômage est une priorité promise du quinquennat et le gouvernement s'est déjà attaqué au problème. Dans un décret publié le 30 décembre 2018 au Journal officiel, le système d'indemnisation du chômage a été modifié : il est désormais très difficile de refuser une offre d'emploi sous prétexte qu'elle est moins rémunérée que son précèdent emploi. Une information qui n'a pas laissé insensible notre éditorialiste Nicolas Livanis. 

La décision de "forcer" les chômeurs à accepter un emploi moins bien payé est-elle bonne ? Ce n'est pas l'avis de Nicolas Livanis qui considère que le problème de l'emploi ne peut pas se résoudre avec des mesures visant uniquement à faire baisser le nombre de demandeurs d'emplois inscrits. En effet, il n'est pas judicieux de souhaiter un plein emploi si celui ci est principalement constituer de travailleurs pauvres, précaires et malheureux au travail. 

La politique du chiffre

Ce genre de mesure aurait, selon notre éditorialiste, des effets néfastes sur la qualité du travail de chacun et le seul intérêt serait d'ordre statistique : des demandeurs d'emplois refuseront les offres et seront donc radiés et ne compteront donc plus comme "demandeurs d'emplois". 

La "chiffrite", une pratique courante des pouvoirs publics

L'emploi n'est pas le seul secteur touché par cette course à l'optimisation des résultats chiffrés : des modifications ont été apportées il y a plusieurs années pour dissuader les citoyens de porter plainte. Ce qui, logiquement, fait baisser le chiffre de l'insécurité. 

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