Des additifs en trop grand nombre, mélangés sans aucun contrôle… une commission parlementaire propose de réglementer ces substances couramment utilisées par l’industrie agroalimentaire.

Aujourd'hui l'obésité concerne 13% de la population adulte mondiale. Si la tendance se poursuit, en 2045 un quart de la population sera obèse et donc sujette aux problèmes de santé que ça entraîne (diabète, maladies cardiovasculaires, cancers).
En France, 6,5 millions de personnes qui sont considérées comme obèses, soit 14,5% des de la population.

Des additifs nombreux et peu contrôlés

Ce phénomène est dû à une alimentation trop riche et un manque d'activité sportive. Dans notre société, la nourriture est de plus en plus industrielle. Les groupes agroalimentaires ont recours aux additifs pour rendre leurs produits attrayants visuellement, leur donner du goût ou augmenter leur durée de conservation. Un rapport parlementaire, présidé par Loïc Prud'homme, député La France insoumise, remis la semaine dernière, met en lumière le manque de cnntrôle en matière d’additifs alimentaires.
Ces produits d’origine industrielle sont utilisés en abondance,  cela nous expose à l'effet "cocktail". On utilise cette expression pour dire que chaque ingrédient chimique pris indépendamment est inoffensifs, mais qu’il devient nocif une fois mélangé à d'autres.

Les additifs et le sel pointés du doigts

Le rapport préconise notamment de baisser le nombre d'additifs autorisés de 338 à 48 d'ici 2025. On trouve aussi des mesures comme la limitation de la part de sel dans les aliments de panification. Le seuil serait fixé à 18g par kilo de farine. Le rapport souhaite également rendre obligatoire le "Nutriscore", le baromètre mis en place en novembre 2017, affiché sur les produits, qui juge la qualité nutritionnelle d'un produit sur une échelle de A à E.

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