Retour sur le parcours du combattant de la femme pour se faire une place dans un sport où règne encore et toujours l'intolérance masculine. 

La Coupe du monde de football féminin est un moment approprié pour faire l'état des lieux de l'égalité des sexes dans le milieu du sport où la misogynie n'est visiblement pas encore révolue, en témoignent les propos condescendants tenus par les garçons. Parfois moquées sur les réseaux sociaux, les joueuses subissent encore en 2019 les propos dégradants, le manque de reconnaissance et une très faible rémunération en comparaison des joueurs masculins.

Un chemin vers l'égalité long et périlleux
 

Rappelons que l'entrée en Coupe du monde des joueuses féminines est l'aboutissement d'un combat de longue haleine contre les préjugés et les diktats imposés à la femme au cours de l'histoire. Pour exemple frappant, le ballon d'or féminin Ada Hegerberg touche 100 fois moins que Neymar, le joueur le mieux payé de Ligue 1. Si la diffusion de la Coupe du Monde sur TF1 représente un progrès considérable pour le sport féminin, le chemin vers l'égalité reste long et périlleux.