Plus de la moitié des petites annonces comportent encore cette année au moins 8 fautes d’orthographe ! Un résultat pire que par le passé.

« Accords hasardeux, coquilles oubliées à la relecture, fautes de frappe, mauvaise ponctuation, etc. » 2.000 annonces et plus de 3.000 CV ont été passé à la moulinette par l’agence d’intérim en ligne Qapa. La conclusion de cette étude n'y va pas de main morte ! Si en 2015, 40% des offres d'emploi contenaient en moyenne 3 fautes d'orthographe et de grammaire, en 2019, c'est toujours autant le massacre ! Plus de 58% des offres d'emploi publiées contiennent dorénavant plus de 3 fautes.

Mais si les recruteurs sont nuls, le cas des candidats n’est pas meilleur. En 2015, 58% des CV comprenaient en moyenne 15 erreurs (orthographiques et grammaticales confondues) avec toujours un grand nombre de fautes d'accents, de ponctuation et de fautes d'orthographe. Le temps a-t-il amélioré les choses ? Pas certain. Si en 2019, en moyenne, 63% des CV ne contiennent « plus que » 7,5 fautes de Français, les candidats, eux sont malheureusement plus nombreux à en commettre.

Les Français ne se relisent pas 

La raison principale de toutes ces fautes : l’absence de relecture ! En cause pour 95% des personnes interrogées, jamais aucun patron ne leur en a fait le reproche ! Sont-ils tous inspirés par Henri Jeanson et cette citation qui lui est attribuée « Cette feuille que je parcours toutes les semaines d'un derrière distrait » ? Possible. Et si pour 77% des candidats, l’orthographe est en 2019 est l’un des points les plus importants dans un emploi, ils étaient 98% à le penser en 2015. Un changement de génération ? Ce dernier chiffre suffit à enfoncer le clou : « en 2015, 60% des Français considéraient être assez doués en orthographe et en grammaire ». Ce n'est plus du tout le cas en 2019 : plus de 51% admettent et ont conscience de leurs lacunes et savent qu'ils font des fautes lorsqu'ils écrivent. Pour y remédier, quoi de plus simple pourtant de demander un avis extérieur ? Ils ne sont qu’un tiers à demander un petit coup de pouce. Pourtant il n’y a pas de honte à le faire.