Discussions téléphoniques privées, toux, grognements ou encore bruits corporels… Un sondage révèle qu’un Français sur deux estime avoir un collègue gênant.
 

Si grands sourires et conversations complices sont souvent présents lors de la pause-café au sein de votre entreprise, méfiez-vous ! Il est fort possible que le tout manque cruellement de sincérité. L’agence d’intérim Qapa.fr a réalisé une enquête* auprès de 4,5 millions de personnes concernant leur tolérance face à la gêne pouvant être occasionnée par certains de leurs collègues. Les résultats de ce sondage montre un manque évident d'indulgence mais également un manque de communication sur les relations professionnelles entres collègues. Car entre eux, les Français sont très durs : environ 66% des personnes interrogées estiment avoir un collègue gênant dans leur entourage professionnel direct !

Ce que pensent les femmes et les hommes

Toux, gaz, éructations, monologues, discussions téléphoniques, plaintes, râles, grognements, attitudes négatives, tics et tocs, remarques inappropriées et déplacées, grossièretés, manque de savoir vivre, odeurs corporelles... L'étude de l'agence Qapa.fr passe tout le "bestiaire" en revue de ces choses qui au quotidien font que ça casse ! Pour les femmes, ce sont surtout les odeurs corporelles qui dérangent (30%) et les manifestations du corps de leurs collègues (28%). Côté hommes, même si aux dires de ces dames, ils cancanent plus qu'elles, ce sont les discussions téléphoniques privées ainsi que les monologues incessants qui les agacent le plus. Ce sondage confirme également que très peu de personnes (11%) sont conscientes d'être à l'origine d'un malaise chez les autres, "seulement 3% des femmes et 19% des hommes pensent être gênants pour leurs collègues".

Des conséquences néfastes sur la productivité

L’étude révèle une information étonnante : les collègues gênants peuvent avoir des conséquences négatives sur le travail. Ralentissement de la productivité, ras-le-bol ou encore burn-out seraient les conséquences de ce relâchement général. Au point où plus de la moitié des Français (56%) déclarent que les gênes évoquées pourraient valoir motif de licenciement. Rassurez-vous le droit du travail n'en fait pas encore une cause réelle et sérieuse. Mais vous voici quand même prévenus !

* Sondage réalisé entre le 12 et le 29 avril 2019 auprès de 4,5 millions de candidats sur Qapa.fr. Parmi ces candidats, 52% d'entre eux sont des non-cadres et 48% sont des cadres. Profils : 51% de femmes et 49% d'hommes. Les chiffres et statistiques représentent un état des lieux de l'emploi en France. Toutes les informations mises en avant par les candidats sont déclaratives.