La Journée européenne de l’obésité c’est demain ! A cette occasion, un défilé littéraire est organisé par Catherine Grangeard et Daphnée Leportois, co-auteurs du roman « la femme qui voit de l’autre côté du miroir » publié aux éditions Eyrolles.

C'est ce dimanche à Paris à la librairie Tshann à partir de 16h, qu'un défilé littéraire est organisé à l'occasion de la Journée européenne de l’obésité. Catherine Grangeard et Daphnée Leportois, co-auteurs du roman « la femme qui voit de l’autre côté du miroir » publié aux éditions Eyrolles présenteront leur roman. Ce roman raconte l’histoire d’une jeune femme qui se trouve trop grosse et qui pense, que ses kilos en trop, sont à l’origine de tous les malheurs de sa vie. L’idée de ce défilé littéraire est donc de faire défiler les corps de femmes mannequins grandes tailles de l’association Cosmos Plus au rythme d’extraits de cet ouvrage.

Grossophobie, un mot pour qualifier le racisme anti-gros !

Ce terme grossophobie est de plus en plus employé dans les médias et sur les réseaux sociaux. Et pour cause : il a fait son apparition dans le dictionnaire l’année dernière. C'est un grand pas pour toutes les victimes de grossophobie qui n’étaient jusqu’à présent pas reconnues dans la société. La grossophobie c’est le racisme anti-gros. Il concerne un Français sur deux qui est en surpoids et commence souvent  à l’école, pendant le cours de sport, puis continue avec l’employeur et se poursuit avec des regards dans la rue et des remarques dans les magasins.

Des conséquences psychologiques 

Pour les victimes de grossophobie, les conséquences sont énormes et surtout différentes selon la personne. Plus la personne est fragile et vulnérable, plus elle va faire attention à l’image qu’elle renvoie. Et si cette image est attaquée, alors les conséquences seront plus importantes avec des complexes et des mal être sur le long terme. La grossophobie, ce n'est pas seulement des mots, il suffit juste d’un regard ou d’une attitude pour faire mal. Nous vivons aujourd'hui dans une société qui, elle même, est grossophobe. Une société qui ne supporte pas les kilos de trop et qui nous demande chaque année, à rapproche de l'été, d'en perdre quelques uns pour pouvoir nous exposer aux regards des autres.