Ce sport est accessible, qu’on soit paraplégique, tétraplégique, amputé, sourd ou paralysé cérébral. Stéphane Lelong, directeur sportif national du tennis de table handisport nous dit tout sur cette discipline.

Le tennis de table handisport compte dix catégories selon le type de handicap des joueurs. Les plus bas numéros s’adressent aux pongistes qui ont le plus de mal à se mouvoir. On joue en fauteuil dans les classes 1 à 5 et debout de 6 à 10. Lorsque le sportif ne peut pas tenir la raquette, il peut la fixer à sa main. Le jeu en fauteuil exige un apprentissage et des règles aménagées. On n’a pas le droit de servir directement sur le petit côté de la table, ni d’utiliser un effet rétro. « A force de s’entraîner, on trouve des solutions pour rattraper tous ces types de balles » explique Stéphane Lelong directeur sportif national du tennis de table handisport au sein de la Fédération handisport.

La compétition

En France, 250 clubs et sections proposent cette discipline, ils sont affiliés à la Fédération handisport. Il existe également des clubs de la Fédération française de tennis de table dotés d’une section handisport pour une pratique en loisir. La compétition s’organise localement avec un criterium pour se qualifier au championnat de France prévu à Nîmes en juin. Les pongistes sourds ou paralysés cérébraux participent également à cet événement, ces joueurs ont leur propre mode de qualification. Au niveau international le championnat d'Europe se tient tous les deux ans, le prochain a lieu en septembre en Suède. Cette compétition permettra de désigner les participants au Jeux paralympiques de Tokyo en 2020. Toutes les informations sur ce sport et sur les rencontres sont disponible sur le site tthandisport.org.

Photo de Florence Sireau-Gossiaux, © Fédération française handisport

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