La Région Auvergne-Rhône-Alpes va recevoir, ce jeudi 21 février 2019, une Marianne d'Or pour sa gestion du développement durable. Une distinction qui récompense "une politique budgétaire exemplaire au service d’une transition écologique innovante". La Marianne d'or est à ne pas la confondre avec le Prix Marianne, qui est un prix littéraire. Le concours de la Marianne d’Or est un prix d’excellence des municipalités. Il honore les communes de métropole mais également d'Outre-Mer qui méritent que leurs initiatives, actions, politiques soient connues et reconnues, et deviennent ainsi une référence au niveau national. Daniel Jacomella. 

Récompense le développement durable depuis 2007

La Marianne d’or a été inventée en 1984 par le Sénateur Edgar Faure et Alain Trampogliéri, conseiller municipal de Saint-Tropez, ancien journaliste à Radio-France et éditeur de Élysée Reporter.

Ce concours permet de mettre en avant les politiques de certaines municipalités qui ont porté leurs fruits. Il s’ouvre sur de nombreux domaines comme le développement économique, l’emploi, la culture, les services aux habitants...

Et en 2007, une nouveauté, le concours de la Marianne d’Or du développement durable. Mis en place lors du grenelle de l’environnement, il distingue des collectivités locales d’une part, et des entreprises ou institutions d’autre part.

Dans le palmarès 2018, la région Auvergne-Rhône-Alpes va être récompensée dans cette catégorie aux cotés d’une quinzaine d’autres, mais elle pour «  Une politique budgétaire exemplaire au service d’une transition écologique innovante   ».

Normalement Les Marianne d'Or sont remises chaque année dans les locaux du Conseil Constitutionnel, en présence de son président, Jean Louis Debré et d’Alain Trampogliéri, secrétaire général du concours.

Mais la Région Auvergne Rhone Alpes la recevra officiellement sa Marianne d’or jeudi 21 février à l’hôtel de Région à Lyon.

Les actions notables

En Auvergne-Rhône-Alpes, les autorisations de logements sont en baisse. Plus de 63 000 logements font l’objet d’une décision favorable en 2018. Selon cette estimation, la baisse des autorisations est de 9 % par rapport à 2017.

Les chiffres d’octobre à décembre 2018 sont eux inférieurs de 10 % à ceux de la même période de 2017. Ca confirme un repli des habitations neuves.

Pour aller plus loin, les autorisations de logements sont en diminution en Ardèche, dans le Cantal et la Métropole de Lyon, alors qu’elles progressent dans la Loire et les deux Savoie. Mais la baisse observée au niveau régional est légèrement plus forte que celle de la France métropolitaine où les autorisations de logements se replient de 7 %.

Des progrès également dans le domaine de l'énergie

La performance énergétique progresse à la fois par la rénovation énergétique du parc existant et par le renouvellement du parc.

44 % des logements mis en service au cours des cinq dernières années en Auvergne-Rhône-Alpes relèvent des classes de consommation d’énergie A ou B, alors que ces classes ne représentent que 7 % du parc.


En Auvergne-Rhône-Alpes, seuls 23 % des logements ont un impact sur l’effet de serre des catégories A à C. Ce ratio atteint 27 % en France métropolitaine.


La connaissance de la performance énergétique du parc social progresse d’année en année. 85 % du parc locatif social de la région fait l’objet d’un diagnostic de performance énergétique, soit 3 points de plus qu’au niveau national.

Photo :  Photo by Markus Spiske on Unsplash

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