Il a disputé les plus grandes courses océaniques à la voile et escaladé l'Everest. Eric Loizeau évoque son engagement pour la préservation de la planète.

De sa rencontre avec Eric Tabarly jusqu'à son engagement sur Race of Water pour protéger les océans de la pollution plastique, Eric Loizeau fait escale dans Vivre dans le noir ?

Route du Rhum, Transats, Course autour du monde, Record de la traversée de l'Atlantique et...ascension du sommet de l'Everest.

Un homme ordinaire qui fait des choses extraordinaires.

L'humain est au coeur de ses préoccupations. Tabarly l'immerge dans l'univers de la course au large. "Il m'a appris la navigation aux étoiles. A l'époque, le GPS n'existait pas"

Escoffier lui fait découvrir la haute montagne et ses dangers. "En mer, le seul risque qu'on ait est de tomber à l'eau. En montagne, le risque est partout"

En 2003, il atteint le sommet de l'Everest, témoignant d'une force physique et mentale hors du commun. De sa capacité à ménager l'humain en toutes circonstances. " En course, il ne faut jamais être en déficit de sommeil. Sinon, le risque de s'endormir sans s'en rendre compte est énorme. Un navigateur venait de battre le record de traversée de l'atlantique en solitaire. Passée la ligne imaginaire de Ouessant, il s'est endormi et a fini dans les rochers"

Il parle avec sincérité de l'esprit d'équipe, des rencontres, des équipages et des populations qu'ils côtoie maintenant en parcourant le globe sur un bateau gigantesque 100% écologique, le Race of Water parti pour une course d'évangélisation jusqu'en 2020. Arrivée prévue pour les J.O de Tokyo ! 

"L'échéance n'a pas été choisie au hasard. Les Japonais ont particulièrement été l'objet de catastrophes dévastatrices pour leur environnement".

En course au large, il n'a jamais constaté l'existence du fameux 7ème continent, cet océan de plastique, mais pour lui, le plus dangereux est "ce qu'il se passe à 30 mètres de fond. La soupe de particules de plastique qui tue le plancton. Et sans plancton, il n'y a plus d'air"

Hors antenne, il nous confie partir demain rejoindre l'équipage du Race of Water pour un convoyage entre Bora-Bora et la Nouvelle-Zélande en regrettant amèrement de devoir prendre l'avion pour s'y rendre. Il est pourtant convaincu de l'impact positif de ce programme et du bien qu'il fait en y contribuant. Un puriste !

pour suivre son périple écologique : RACE OF WATER