Après un premier livre destiné aux adultes, Peter Patfawl reprend son crayon pour s’adresser aux jeunes. Le dessinateur se met en scène sous les traits d’un Père Noël qui explique à un enfant les troubles autistiques de son frère.

En février, Peter Patfawl avait publié Comment garder un enfant autiste quelques heures pour aider ses parents aux éditions La boîte à Pandore. Il s'agissait d'un guide pour accueillir et gérer un enfant atteint de ce trouble neurologique, seulement il était destiné aux adultes. Fort du succès rencontré par l'ouvrage, qui s'est écoulé à 11 000 exemplaires, et des nombreuses sollicitations d'AVS, de parents et de professeurs, Peter Patfawl a décidé de refaire un nouveau guide. Le 4 octobre, le dessinateur sort Comment comprendre mon copain autiste , cette fois-ci il s'adresse aux enfants.

Le Père Noël nous parle de l’autisme

Le livre se présente sous la forme d'une histoire qui met en scène un enfant, Maxime. Ce dernier est inquiet car son grand frère, atteint d'autisme, s'apprête à faire son entrée à l'école. Maxime se demande alors comment il va pouvoir expliquer la différence de son grand frère à son entourage pour ne pas qu'ils le trouvent bizarre et l'excluent. C'est là que Peter Patfawl fait son apparition, déguisé en père Noël, pour donner des conseils à Maxime, il explique au garçon ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Le tout illustré avec humour et bienveillance.

Les enseignants ne sont pas formés

Selon l'institut Pasteur, 700 000 personnes en France sont atteintes d'autisme, dont 100 000 enfants ou jeunes de moins de 20 ans.
L'incompréhension de ce trouble neurologique provoque la déscolarisation des enfants, car le corps enseignant n'est pas formé pour les gérer.
Par conséquent, un tiers des enfants autistes en maternelle sont scolarisés seulement 2 jours ou moins. Ils sont alors totalement à la charge des parents, ce qui les empêche de travailler.
Cette tendance s'améliore à partir de l'école élémentaire, seulement quasiment la moitié des personnes autistes ont connu des ruptures de parcours, et pas seulement scolaire, on parle également de parcours de soins ou d'accompagnement.

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