Jacques Brel a dit "Je connais un million de types qui vont écrire un livre. Moi j'en ai rencontré un million dans ma vie. Des types qui disent : "Encore deux ans... je vends encore des bretelles encore deux ans, mais alors dans deux ans, j'écris un livre..." Et puis si un jour on les rencontre deux ans après, ils diront : "moi je continue à vendre mes cornichons, tu comprends, je vis avec mes cornichons, Je vends des cornichons encore deux ans et dans deux ans, j'écris un livre."

Et Brel conclut ainsi  "Moi, je crois que bretelles ou cornichons, quand on a envie de faire un truc, il faut plonger comme un fou et le faire... Quitte à se tromper." 

Alors le grand plongeon ? Qui n'y a jamais pensé ? Fermer l'ordinateur,  au passage fermer aussi le clapet de son patron et mettre les voiles vers nos rêves d'enfant, l'appel de l'aventure et de l'inconnu ? 

Et oui facile à dire mais il y a la réalité, les responsabilités me direz vous. 

Et si finalement tout n'était qu'une histoire d'envie ? L'envie de sortir de soi et de se ré inventer ? Quand l'envie est trop forte, tout ne finit il pas par suivre ? 

Mon invité du jour a fait le grand saut, seul sur scène après avoir plaidé dans les tribunaux. 

Alors qui est le plus effrayant ? Les magistrats ou le public des théâtres ? C'est ce que nous allons découvrir tout de suite, avec Sebastien Wust !