Marlène Schiappa, la Secrétaire d’État chargé(e) de l’Égalité entre les femmes et les hommes était ce matin au micro de Frédéric Cloteaux et de Thierry Derouet pour répondre aux questions sur les moyens engagés par l'État pour endiguer la violence faite aux femmes en cette période de confinement.

C'était malheureusement prévisible. Depuis le début du confinement, les violences conjugales ont explosé. Pour tenter d'y remédier un numéro national dédié à l’écoute des auteurs de violences a été lancé ce lundi dans le but d’éviter que les tensions au sein du couple ou de la famille ne s’aggravent. Le numéro de prévention des #ViolencesConjugales invite à préserver votre famille des violences : « faites-vous accompagner au 8,019.019.11 », a tweeté la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes.

Ligne ouverte du lundi au dimanche de 9 heures à 19 heures

Cette ligne, financée par la Délégation aux Droits des femmes et gérée par la Fédération nationale d’accompagnement des auteurs de violences (Fnacav), est ouverte du lundi au dimanche de 9 heures à 19 heures. Pendant la période de confinement, 22 intervenants, psychologues ou spécialistes de la prise en charge des auteurs de violences, vont se succéder pour proposer une écoute et mettre en lien les appelants avec l'une des 36 structures adhérentes de la Fnacav. Ils pourront recevoir jusqu'à trois appels en simultané.

Marlène Schiappa a rappelé que le nouveau dispositif proposé n'avait aucune portée politique et que même si vous n'étiez pas en phase avec la politique du gouvernement actuel qu'il fallait relayer les dispositifs proposés pour soutenir les femmes victimes de violences conjugales.

 

210,000 femmes victimes chaque année

Chaque année, plus de 210,000 femmes sont victimes de violence conjugales et moins d'une sur cinq dépose plainte. En 2018, 18,591 personnes ont été condamnées pour des violences sur leur partenaire ou ex-partenaire, dont 96% sont des hommes. 

Marlène Schiappa, la Secrétaire d’État chargé(e) de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a précisé dans un tweet qu'il n'y avait « pas de honte à téléphoner ».