Jeudi 04 Juillet a été voté la loi sur les contenus haineux. Visant à limiter la diffusion de propos insultant ou incitant à la haine, ce texte de loi est pourtant vivement critiqué. Nicolas Livanis y voit aussi un certain risque. 

Une bonne intention

Le postulat de départ de ce texte est juste : les réseaux sociaux sont souvent le théâtre d'appel à la haine voir à la violence envers certaines personnes ou communautés. La libre parole, adn du web, permet en effet à certains d'être insultant et d'avoir des propos dangereux. 

Le rôle des plateformes renforcé

Mais en plaçant les plateformes comme Facebook en position d'intermédiaire, la loi renforce encore un peu plus le pouvoir des acteurs de web. En effet, permettre à un réseau social de devenir médiateur d'un échange entre citoyen donne un pouvoir coercitif à ces géants. Ne vaudrait-t-il pas mieux laisser le juge, et ainsi les pouvoirs publics, avoir la main sur ce pan de l'activité démocratique ? 

Le retour du délit de blasphème ? 

Selon notre éditorialiste, la distinction entre la critique d'un texte religieux et la haine envers ses croyants mérite plus un travail d'éducation qu'une censure de toutes critiques. Si il est en effet interdit et dangereux d'appeler à la haine d'individus croyants, ne peut on pas combattre l'idéologie religieuse ?