Un train, une ville, une expo. Rouen, Braque et ses copains au musée des Beaux-Arts. En un jour en un week-end.

Un musée, une expo c'est  le plaisir d'une découverte, d'un départ.

Gare Saint Lazare, la gare de la banlieue du rush hour. Mais il existe, trois voies sur la droite pour les grandes lignes. Direction Rouen-Yvetot-Le Havre. Un vrai TER, peut être pas de la grande vitesse mais Rouen c'est à 80 minutes donc on voit pas la différence sauf qu'on peut prendre un billet à la dernière seconde et chopper un train sans Réservation.

L'Aventure était  organisée  par Anne Sanson Communication et là c'était la charmante Federica Forte qui nous accompagnait. A son nom vous voyez qu'elle est italienne et je n'ai pu m'empêcher de lui parler dans la langue de Buffone, « eh ti piache la 4 fromagii ? » et de lui chanter Lucio Battisti parceque ça fait plus d'effet que de lui lire du Primo Levi,

Amore mio ha gi mangiato o no
Ho fame anch'io e non soltanto di te
Che bella sei sembri più giovane
O forse sei solo più simpatica.

Pas le temps d'avoir une réaction, nous étions arrivé, traversée en 5 mm de la ville et arrivée au musée des Beaux-Arts. Accueil par le conservateur Sylvain Amic, un grand échalas qui parle magnifiquement peinture et qui ne vieilli pas année après année, ça doit être le micro-climat tout humide de la région qui lui hydrate les pores bref, il y a là un mystère digne de Dorian Gray chez cette amateur d'art moderne et de vieille croûtes.

Et là il nous a présenté le programme muséal de la ville de Rouen pour l'été à venir.

Sonore 1

Bon mais un manège pour des enfants qui partent pas en vacances et dont les parents sont en plus condamnés à pédaler pour assurer l'avenir écologique de leur merdeux qui, ont autant de chance de s'en sortir  qu'un banc de baleineaux échoués après avoir ingurgité trop de sacs plastiques ; j'ai peur que Matali Crasset, avec sa coupe à mi-chemin entre Mireille Mathieu et Jeanne d'Arc ne finisse brullée en place du Marché.

Après place à l'expo.

Braque, Calder, Miro et Nelson

Braque c'est ce peintre qui a inventé le cubisme et  avait une maison à Varengeville sur la cote d'Albâtre. Les falaises, les galets, l'humide et le pas sec.

Pendant trois étés ils se retrouvés avec les artistes espagnols Calder et Miro, plus son pote américain Nelson, un architecte qui a choisi la France après la Première Guerre Mondiale.

C'est donc une ballade dans leurs œuvres de cette époque.

Tout de suite on retrouve des paysages naturalistes, falaises barques vagues, pas du tout dans l'esprit cubique de la réalité fragmentée non un nouveau langage, avec des expériences très proche de Picasso avec ses Baigneuses.

Un art de l'aplat avec une mixité de matériaux bois cartons ondulé sable... qui viennent de l'expérience Cubiste.

2 panneaux de plâtres noirs prêtés par la fondation Maegh. avec des lignes enchevétrées et libre qui dessinent des corps et des motifs.

C'est à ce moment là que j'ai un peu échanger avec ma consoeur Benedict Bonnet Saint Georges. et nous avons eu une discussion métaphysique sur le métier de journaliste..

Sonore 2

Voilà pour résumer ce qui compte c'est la façon de vous narrez des choses, c'est un peu comme le mec de Patricia Kass qui lui parle d'amour comme il parle de voiture.

Alors quand même dans cette visite je voulais faire aussi un aperçu de la presse locale.

Sonore 3

Voilà je trouvais important de parler de terre et de bêtes. Alors la belle expo c'est à Rouen d'avril à septembre et les vitraux de Braque et les paysages c'est à Varangeville à 30 en bus toute l'année

La semaine prochaine ...