“L’autonomie est donc le principe de la dignité de la nature humaine et de toute nature raisonnable“.

Une fois n’est pas coutume, on cite du Emmanuel KANT sur Vivre FM. Sans autonomie, c’est-à-dire sans capacité de décider pour soi-même, pas de dignité : moi Marion, 26 ans, je suis autonome parce que je décide (entre autres) de ce que je vais porter aujourd’hui, de ce que je vais manger à midi ou de ma destination de vacances cet été. Si on décidait de tout ça à ma place, mon ego en prendrait un coup. Alors si c’était le cas pour des décisions importantes comme l’endroit où j’habite, je ne vous raconte même pas.

Eh bien figurez vous que je ne suis pas la seule à penser ça, c’est aussi le constat fait par l’institut du Mai dont on va parler aujourd’hui. L’idée ? Montrer qu’on peut être autonome malgré la dépendance liée au handicap. Pour ça, l’institut du mai propose une formation d’environ 4 ans qui doit permettre aux personnes en situation de dépendance de vivre chez elles en toute autonomie. Gràce à nos invitées, on va voir que dépendance et autonomie ne s'opposent pas forcément.

 

Noémie Nauleau en cours de formation à l'Institut du Mai en 2010.

 

Pour plus d'informations, rendez vous sur le site de l'institut du Mai : http://www.le-mai.org/.