Après la pièce « Profs et cie » dans laquelle il jouait un prof de maths déjanté, et dont Philippe Vasseur reprend le rôle, Benoit Soles fait le grand écart avec « Bash » qui se joue au théâtre des mathurins. Une pièce brillamment écrite, nette et percutante qui fait réfléchir, met mal à l’aise et dont on ne peut que reconnaître le jeu incroyable des comédiens. Particulièrement celui de Benoit Soles. Et c’est d’ailleurs avec lui que nous continuerons de parler. Il y a trois histoires, tout d’abord celle d’un homme verre de whisky à la main, qui entame un récit pathétique, celui de la mort accidentelle de sa fille de cinq mois, étouffée sous les couvertures, alors qu'il était sensé la surveiller pendant que sa jeune épouse et sa mère s'étaient absentées pour faire des courses. Puis, celle d’une femme pelotonnée sur le siège, d’une blondeur lumineuse et au sourire éblouissant qui évoque l'histoire de sa séduction consentante à l'âge de treize ans par son professeur . Enceinte, malgré la joie exprimée par son amant, elle sera abandonnée et élèvera seule l'enfant qu'elle mettra au monde en dépit de l'hostilité des Parents. Et enfin, sur le chemin du retour, encore dans l' ambiance , un jeune couple d'étudiants de province, raconte le bal splendide organisé par leurs paroisses, à New-York au Plazza auquel ils viennent de participer. A tour de rôle, chacun nous fait le récit de ses souvenirs émerveillés de la soirée après laquelle ils se fianceront , tout heureux d'annoncer la nouvelle à leurs parents dès leur arrivée. Des histoires banales… Dont il ne faudrait peut-être pas écouter la fin. Benoit Soles, continuera de parler de cette pièce mais aussi et bien sûr de voyages, et notamment de cuisine Thaï… Benoit Soles semble connaître toutes les cuisines du monde, des tas de bons restaurants à Paris… Et généreux il nous les fait partager !