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Un syndicat (Snudi FO 93) demande l'abrogation de la loi de 2005

Le syndicat Snudi FO 93 demande le retrait de la loi de 2005
Le syndicat Snudi FO 93 demande le retrait de la loi de 2005
Dans un document mis en ligne le 10 novembre, le syndicat enseignant affilié Force Ouvrière demande l’abrogation de la loi de 2005. L’organisation explique que la scolarisation des enfants handicapés se traduit par des « crachats, coups, griffures, morsures, problèmes de sécurité ».

« Ce n’est certainement pas en scolarisant ces élèves dans l’école de leur quartier que nous les ferons rentrer (sic) dans les apprentissages ». Le texte de cette organisation, très minoritaire et membre de Force Ouvrière condamne la scolarisation des enfants handicapés à l’école ordinaire et les dispositifs permettant l’inclusion dans les classes. L’organisation dénonce pêle-mêle le manque de moyen, l’orientation vers le milieu ordinaire des enfants handicapés et les difficultés rencontrées par les enseignants.

« Ce n’est pas à l’ensemble des élèves de subir ces violences »

Le document particulièrement virulent contre l’Éducation nationale explique les risques pris par les enseignants et parle de « violence et d’insécurité permanente ». Mais plus alarmiste encore, le syndicat qui affirme vouloir aller « jusqu’au bout » explique que «ce n’est pas à l’ensemble des élèves de subir ces violences ».

"Abrogation de la loi de 2005 "

Mais le document ne demande pas seulement des moyens pour mettre en place la loi de 2005 qui vise à la scolarisation des élèves handicapés à l’école ordinaire, il demande le retrait pur et simple de la « Loi dites Montchamp » et la création de « tous les postes spécialisés en IME et en hôpital de jour », c’est à dire le retour des enfants handicapés vers les établissements spécialisés. Le syndicat explique sa stratégie et souhaite construire « le rapport de force pour obtenir satisfaction, jusqu’à l’abrogation de la loi de février 2005 ».