Stationnement GIC

Une journée « Citoyenne pour le stationnement des personnes handicapées » pour dénoncer les abus.

Des ambassadeurs de choix pour une première journée de sensibilisation
Des ambassadeurs de choix pour une première journée de sensibilisation
Sensibiliser les conducteurs aux emplacements réservés mais aussi aux pénalités encourues. Lundi 1er décembre place du Chatelet, la préfecture de Paris organisait la première journée du genre. Parrainée par Stéphane Bern et Philippe Streiff, ancien pilote automobile tétraplégique, les forces de l'ordre traquaient les infractions.

Ils étaient 60 policiers à sillonner les rues de Paris durant deux heures lundi 1er décembre. Dans une ville comme Paris où les places de stationnement se font de plus en plus rares, les abus et les infractions se multiplient. Alors, tracts informatifs à la main, les forces de l'ordre ont informé les automobilistes et les passants sur la réglementation concernant les places de parkings réservées aux personnes à mobilité réduite.

Un stationnement spécifique

Largeur minimale de 3,30m, sol non glissant, signalisation horizontale et verticale, abaissement du trottoir...Seulement 2% des emplacements sont réservés aux personnes handicapés sur le domaine public, respecter la règlementation de ces emplacements, c'est respecter les personnes qui en ont besoin.

Des infractions allant jusqu'au délit

Durant cette journée, des contrôles aléatoires des cartes exposées ont été réalisés par les forces de l’ordre y compris sur les véhicules en circulation, afin de traquer d'éventuelles infractions. Il existe différents types de fraude : l'usage abusif, la carte  n'est pas celle du conducteur ou la personne à qui elle appartient n'est pas dans le véhicule. Autre type de fraude : la carte est une fausse carte (volée ou contrefaite). Il s'agit alors d'un déli pour faux et usage de faux, qui peut entraîner une peine de 57.000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement.


Les associations présentes pendant cette journée demandent à ce que les cartes européennes de stationnement soient plus lisibles par les forces de l'ordre ( code barre d'immatriculation, cartes positionnées sur le pare-brise dans une pochette, écritures indélébiles...) pour un meilleur contrôle.


Il semblerait que le sujet soit à l'étude puisque l'Assemblée Nationale vient de voter une proposition de loi sur la question. Ségolène Neuville, secrétaire d'état chargée des personnes handicapées, souhaiterait que les cartes européenne de stationnement soient désormais éditées par l'imprimerie Nationale et non plus par les préfectures ou les MDPH.