Humour
Humour sur le handicap mental, le comte de Paris saisit le CSA
Plusieurs chroniqueurs de l’émission Les Grosses têtes ont eu des traits d’humour sur le handicap mental de François d’Orléans, décédé le 30 décembre. Le comte de Paris n’a pas apprécié qu’on parle ainsi de son fils aîné.
Il aurait pu devenir comte de Paris. François d’Orléans est mort dans son sommeil dans la nuit du 30 décembre. Le fils aîné de la branche orléaniste, une des deux familles qui revendique le trône de France était lourdement handicapé mental. Quand Laurent Ruquier annonce ce décès sur le plateau des Grosses têtes sur RTL ce 2 janvier, les chroniqueurs ont multiplié les blagues potaches sur le handicap intellectuel du prince.
Une blague de Michelle Bernier
Laurent Ruquier précise que François de France, le disparu, avait « un petit problème mental », ce qui provoque des rires et ce commentaire d'une chroniqueuse : « On l’a échappé belle ! ». Et l’animateur de poursuivre avec une question : « Vous croyez qu’il va y avoir du monde sur les Champs-Elysées ? ». Elie Semoun prend alors une voix trainante comme pour imiter une personne handicapée mentale : « Y a tous ses copains qui vont venir le voir ». Et de conclure avec la même voix « Je l’aimais bien Louis-Philippe. J’aurais voulu qu’il soit roi de France ». Puis Michelle Bernier enchaîne avec une blague sur trois naufragés réunis sur une île déserte, « un père de famille, un banquier et un… ». La comédienne cherche ses mots sous les rires de l’équipe des Grosses têtes. « Un handicapé mental, pour dire les choses comme elles sont », souffle Ruquier.
Un handicap lié à la toxoplasmose
Henri d’Orléans, le comte de Paris a décidé de saisir le Conseil supérieur de l’audiovisuel. Le 13 janvier le CSA confirme avoir été sollicité. François d’Orléans est né en 1961. Son handicap intellectuel est lié à la toxoplasmose, une maladie contractée par sa mère durant sa grossesse. Un autre des enfants de la fratrie souffre de ce handicap.