Dans la présentation de sa mission, Laurent Thomas, insiste sur le caractère innovant de cette mission, qui "réside, d’une part, dans son objet, jusqu’alors envisagé uniquement sous l’angle de l’accès aux loisirs des enfants, et presque ignoré des différents plans d’action en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap dans notre pays et, d’autre part, dans la dimension opérationnelle des études qui seront conduites".
Sans prétendre résoudre l’ensemble des problématiques, évidemment complexes de l’exercice de la parentalité confrontée au handicap, cette mission porte néanmoins la conviction que la possibilité donnée aux parents de bénéficier, comme les autres, d’un mode d’accueil adapté aux besoins de leur enfant, en complément de l’école ou de l’établissement, peut jouer un rôle déterminant dans leur vie, dans le processus de socialisation de leur enfant, dans leur possibilité de se maintenir dans leur emploi et de contribuer à une meilleure conciliation des temps, sans attendre les situations d’épuisement pour bénéficier de temps de répit.
Elle porte l’ambition, au travers des études réalisées, de caractériser, voire de modéliser, des solutions simples et efficaces, déjà mises en œuvre dans notre pays, et, en identifiant leur caractère de transférabilité et de déploiement, faire des accueils collectifs de mineurs, un maillon supplémentaire du parcours de vie des enfants en situation de handicap et de leur famille.