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Brexit: « L'Europe est 20 ans derrière la Grande-Bretagne en matière de handicap. »

Dave Kelly, président de l'association "Daisy inclusive UK "
Dave Kelly, président de l'association "Daisy inclusive UK "
Dave Kelly est le fondateur de l’association Daisy Inclusive UK qui aide les personnes handicapées et leurs familles à développer leur potentiel. Il s’est positionné sur le vote du 23 juin et pour lui aucun doute, son vote sera en faveur d’un Brexit. Selon lui, quitter l’Europe n’engendra pas une perte de droits en terme de handicap.

Les Britanniques sont invités jeudi 23 juin à se prononcer pour ou contre une sortie de l’Union Européenne. Dernière ligne droite pour séduire les indécis alors que le scrutin s’annonce très serré. Les arguments des « pro-Remain » et les « pro-Brexit » sont tous décortiqués, et le sujet du handicap n’y échappe pas.

Interrogé sur les effets d’un Brexit sur les droits des personnes handicapées, Dave Kelly ne semble pas s’inquiéter. Il déclare que : «  Les droits pour lesquels les personnes handicapées se sont battues nous les auront toujours, même sans l’Union Européenne. »

Amateur des paysages européens et marié à une belge, Dave Kelly ne se dit pas anti-européen. En revanche, il ne croit plus en l’efficacité de l’Union Européenne. Sans critiquer l’idée d’un projet européen ni ses débuts, il se sent aujourd’hui déçu par ce qu’elle a réussi a accomplir.

 « L’Europe est 20 ans derrière la Grande-Bretagne en matière de handicap. » 

Le reproche fait à l’Union Européenne est celui d’être trop bureaucratique et donc trop lente en terme de législation pour le handicap. Pour cet activiste : « L’Europe est 20 ans derrière la Grande-Bretagne en matière de handicap. » 


En ce qui concerne le résultat du scrutin, Dave ne fait pas de pronostic, selon lui les gens sont encore trop indécis : "Même au sein des familles, personne n'est d'accord".