Pièces jaunes
La 26 ème édition des Pièces jaunes a été lancée

Une salle noire de monde, une galette géante, des enfants plus heureux que tout. L’atmosphère de l’hôpital Robert Ballanger était, cet après-midi du mercredi 7 janvier, à l’opposé de celle qui régnait dans le reste de la France. « C’est une journée formidable et j’espère que la collecte le sera tout autant », explique Anne Bernier, cadre supérieur du tout nouveau pôle femme-enfant de l’hôpital.
Elle évoque les différents projets réalisés grâce à l’aide financière des Pièces jaunes, dont l’aménagement de chambres dites parent-enfant. Ce projet est celui « auquel nous sommes le plus attachés, explique Bernadette Chirac, car il permet le rapprochement des familles ». En effet, ces chambres prévoient de la place pour un parent, afin de permettre à l’enfant hospitalisé de ne pas être trop longtemps séparé de son père ou de sa mère. Les professionnel de santé l’ont dit, cette mesure n’est pas à sous-estimée dans le processus de guérison, selon l’ex première dame "un enfants qui a peur est beaucoup plus difficile à soigner qu'un enfant rassuré", explique-t-elle.
D’autant que, dans les hôpitaux des grandes villes, les familles accueillies viennent souvent de loin. De manière plus générale, 8 000 projets et structures ont été financés par la fondation HPHF dans 448 villes, pour un montant de plus de 4 millions d’euros.
La mobilisation des associations compense le désengagement de l’État
Dans son discours d’accueil, le député de Seine Saint-Denis (François Asensi) a tenu à souligner l’importance de ce lancement dans sa circonscription. Pour lui, cet événement permet de mettre en lumière le fait que le territoire subisse de plein fouet l’accroissement des inégalités, notamment en ce qui concerne les conditions sanitaires de ses habitants, qui se dégradent par rapport au reste de l’Île-de-France.
Selon le député-maire, cette mobilisation des associations et des bénévoles compense « le désengagement de l’État ». Cette opération est la preuve que « malgré la crise que nous connaissons, les Français sont généreux », constate-t-il. Pour Christian Karambeu, parrain de l’édition 2015, cette mobilisation est indispensable non seulement pour les enfants, mais aussi pour les adolescents « car ils ont besoin d’un accompagnement personnalisé, de qualité et sur la durée, qui assure la transition entre la pédiatrie et la médecine d’adulte. »
Revenant sur le sens de son engagement aux Pièces jaunes, la présidente de la fondation HPHF, Mme Chirac, souligne elle aussi l’immensité des besoins. « Ce qui soutient mon action, c’est que, quelle que soit la place qu’on a dans la société et quel que soit le milieu auquel on appartienne, il faut essayer de se rendre utile ».
Christian Karembeu avec Maxime Bazille et la tirelire de Vivre FM
En plus d’un « qui veut gagner des millions » spécial Pièces jaunes et déjà enregistré, selon Mme Chirac, cette campagne prévoit de s’arrêter dans plusieurs villes dont Poitiers, Marseille, Rouen, Nice etc.. Des tirelires peuvent également être retirées dans les bureaux de poste, et la poste les récoltera jusqu’au 15 février.
Ambiance de fête pour le flash mob des enfants hospitalisés