Résidence Sociale

Centenaire de l'association "La Résidence Sociale"

Marie-Jeanne Bassot
Marie-Jeanne Bassot
Marie-Jeanne Bassot quitte très tôt le confort de sa condition bourgeoise, pour s'engager dans l'action sociale. Ses parents, opposés à ce projet, la feront interner. Après son évasion de l’hôpital psychiatrique, elle créera des structures d'aide aux femmes. La Résidence Sociale qu'elle a créée fête son centenaire.

  L’association La Résidence Sociale accueille aujourd’hui des personnes en situation de handicap, leur famille et des personnes âgées. Elle gère  5 établissements autour de Paris et 1 en Pays de Loire. Des établissement socio-éducatif, d’aide par le travail, un Institut Medio-éducatif. Dans les Hauts de Seine, l’Externat Médico-Pédagogique de Levallois-Perret est le plus ancien. 

Les premières maisons sociales

  A l’origine était Marie-Jeanne Bassot. A 25 ans, cette fille de bonne famille se joint au projet de l’ancienne religieuse Mercédès Le Fer de la Motte et à ses créations de maisons sociales. Ces maisons, situées dans les quartiers ouvriers étaient des lieux ouvert à tous qui proposaient des activitités. Ces ancêtres des maternelles, recevaient des enfants d’ouvriers et leur proposaient des jeux. L’époque était hygiéniste, et ces maisons avaient vocation à lutter contre la tuberculose et l’alcoolisme et à l'émancipation de la femme.

Mais La famille de Marie-Jeanne Bassot s’oppose totalement à son implication auprès des ouvriers et la fait interner dans un hôpital psychiatrique suisse. Elle parvient à s’en échapper et entame un procès retentissant contre sa mère pour séquestration. Ce procès marque la fin des maisons sociales en 1909.

Un an plus tard, démunie,  sans plus de soutien moral de sa famille, et sans le soutien de la structure associative, elle rouvre une nouvelle maison sociale à Levallois-Perret avec l’aide de son amie Mathilde Girault. Elles reprennent l’activité des premières maisons sociales. Notamment l'accueil des enfants et des mère ouvrières de la commune. Prennent en charge l’éducation intellectuelles et culturelles,  la prévention médicales, l’initiation à l’hygiène et au sport. Elles se soucient de l’évolution sociales, du vote des femmes. Elles mettent à la disposition des enfants des jouets, ce qui était pour l'époque une inovation. 

Avec la fermeture des maisons sociales, la France prend du retard

  Marie-Jeanne Bassot voyage. En 1919, elle assiste à plusieurs conférences qui la conforte dans l’utilité et la nécessité de développer en France  la formule du centre social avec des valeurs de dignité, de démocratie et de solidarité.

En 1922, elle créé la fédération des centres sociaux qui est toujours active de nos jours. Elle meurt à 57 ans.

100 ans plus tard, La Résidence Sociale c’est 388 personnes accompagnées, 10 établissements et services dans 3 départements et 200 salariés.

Anniversaire

A l’occasion du centenaire de sa création, La Résidence Sociale organise une table ronde, une conférence et des animations le vendredi 17 Octobre de 12h30 à 20h

Salon Anatole France- 3 place du Général Leclerc à Levallois-Perret

Inscription gratuite mais obligatoire pour la table ronde et la conférence auprès Nicoleta Pitar: 01.47.58.23.70/01.47.58.23.50 ou  n.pitar@laresidencesociale.org