Livre Trierweiler

Croizon répond à Hollande : "Veut-il que les personnes handicapées continuent de vivre sous le seuil de pauvreté ?"

Philippe Croizon, très remonté contre les propos qui auraient été prononcés par François Hollande
Philippe Croizon, très remonté contre les propos qui auraient été prononcés par François Hollande

Dans son livre, Valérie Trierweiler raconte les propos tenus par François Hollande après sa rencontre avec le nageur handicapé Philippe Croizon, à Elysée : "Je n'aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap." Philippe Croizon a tenu à réagir en exclusivité sur Vivre FM.

Interrogé par Vivre FM, après la sorti du livre de Valérie Trierweiler, Philippe Croizon considère que ses propos privés n'auraient jamais dus être rendus publics. Ce sont les mots d'une femme trahie, explique-t-il à Vivre FM, mais le nageur n'en est pas moins en colère : "Je dirai au président que heureusement qu'il ya des personnes handicapées qui se bougent, pour faire changer le regard du handicap en France. 

"Je n'ai pas attendu que le gouvernement me vienne en aide"

"Qu'est-ce que demande le président ? Que les personnes en situation de handicap continuent de vivre sous le seuil de pauvreté, avec 800 € par mois ? Depuis des générations, le gouvernement n'a jamais rien fait pour l'accès à l'école, pour que les personnes handicapées puissent atteindre bac +3, qu'elles puissent être autonomes dans leur vie et être productives dans la société. Le fait de m'être investi dans le sport, de réaliser mon rêve (traverser la Manche à la nage, ndlr) signifie-t-il que j'ai profité de la société ? J'ai fait quelque chose de ma vie. Aujourd'hui j'ai bougé, je n'ai pas attendu que le gouvernement me vienne en aide."

Un président cynique avec les "sans-dents" et les personnes handicapées ?

Dans son livre "Merci pour le moment" Valérie Trierweiler raconte la vie quotidienne avec François Hollande. En 2013, l'ex première-dame avait invité le nageur à l'Elysée. Valérie Trierweiler insiste pour que François Hollande vienne le saluer. Selon Philippe Croizon, l'entretien a été cordial avec le chef de l'état. Mais le soir, au dîner, quand Valérie Trierweiler demande ses impressions à son compagnon, il lui répond :" Je n'aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap". Valérie, livre sa réaction face au propos tenus ce jour-là : "comment celui qu'elle a connu sensible a-t-il pu devenir a-t-il pu devenir un bloc de métal ?"