Vodianova, autisme

Natalia Vodianova, le mannequin russe a une soeur autiste et se bat aujourd'hui pour les enfants handicapés.

Natalia Vodianova à la réception de sa fondation
Natalia Vodianova à la réception de sa fondation

Dans une interview du magazine people « Public », la mannequin russe raconte son enfance avec sa soeur autiste. Aujourd’hui, Natalia Vodianova a fait de ses souffrances un combat national. Sa fondation lutte pour le bien-être des enfants autiste.

Natalia Vodianova est l’image de marque du parfum Guerlain, « Shalimar ». Pourtant, tout n’a pas toujours été rose dans la vie de la jeune femme. A six ans, elle voit naître sa petite soeur avec un autisme sévère. Sa mère les élève seule, à Gorki dans le sud de Moscou. Elle a quatre emplois différents et n’est jamais à la maison. Natalia a 9 ans quand elle est sérieusement obligée de s’occuper de sa petite soeur quand sa mère n’est pas là. A 15ans, elle emménage seule et ouvre son commerce de légumes pour aider à financer les besoins de sa famille. Après ces longues années de sacrifice, elle s’inscrit dans une école de mannequin et apprend l’anglais en quelques mois. Elle s’installe très tôt à Paris et sa carrière décolle.

« Le coeur nu »

C’est en 2004 qu’elle crée son association « Naked Heart Foundation » ( en français : « le coeur nu »). Elle lance alors la construction de nombreux aires de jeux pour les enfants dans toute la Russie : hôpital d’enfant, centres villes, quartiers défavorisés... « Jouer n’est pas un luxe, c’est une nécessité », est-il expliqué sur le site internet de la fondation. En 2011, elle met en place « Every Child Deserves a Family » (« Tous les enfants ont le droit une famille »). Un projet qui fait référence au courage de sa mère. « Ma mère a eu le choix de ne pas garder cet enfant donc c'est une héroïne car elle a fait le bon choix. Le choix de garder et d'aimer cet enfant autiste », déclare-t-elle dans « Public ».  Un foyer d’accompagnement pour les familles a été construit à Nizhny, dans le sud ouest de la Russie, où un centre pédagogique organise régulièrement des vacances pour les enfants handicapés. Depuis peu, Natalia se bat pour que ses projets soient inscrits dans la Convention des Nations Unies pour les personnes handicapées.