Discriminations

Des clients sourds attaquent la chaine Starbucks pour discrimination

Le café Starbucks incriminé, place Astor à New-York.
Le café Starbucks incriminé, place Astor à New-York.

Selon le site internet USA Today, des employés du café Starbucks de Manhattan auraient appelé la police pour faire chasser une dizaine de personnes sourdes, après s’être moqués de leur handicap.

C’est au Deaf Chat Coffee de la chaine Starbucks de Manhattan (New York, Etats-Unis) que se sont déroulés les faits le 7 mars dernier. Des personnes sourdes y organisaient une de leurs réunions mensuelles quand des employés se seraient moqués de leur façon de parler avant d’appeler la police pour les faire expulser de la boutique.

Chassés du « Café de discussion pour les sourds »

 A l’arrivée de la police, les employés du Deaf Chat Coffee (dont la traduction signifie pourtant « Café de discussion pour personnes sourdes ») ont prétendu que les clients sourds étaient coupables de perturbation, de réunion sans autorisation et de non-paiement de leurs consommations.

Les policiers n’ont toutefois détecté aucune conduite illégale et vérifié que les consommations avaient bien été payées. Ils ont ensuite présenté des excuses aux clients sourds.

Selon USA TodaY . Les employés de Starbucks ont alors été « réprimandés pour cette dénonciation inexacte et ce dérangement inutile ».

Douze des participants sourds portent plainte pour discrimination

Douze des participants à la réunion ont porté plainte auprès du tribunal fédéral de Manhattan pour « comportement discriminatoire ».

Le procès-verbal indique que les plaignants avaient subi « humiliation, gêne, douleur et souffrance émotionnelle » en raison de l’attitude et des mesures prises par les employés de Starbucks.

« Un comportement inacceptable », selon un porte-parole de Starbucks

 Un porte-parole de Starbucks a réagi en déclarant « qu’une enquête était ouverte et que toute forme de discrimination serait inacceptable ». Il a ajouté que « les dirigeants de Starbucks prenaient ces allégations très au sérieux et affirmaient que de tels comportements ne seraient conformes ni aux valeurs de la firme ni à sa feuille de route ».