prothèse Ceraver

Prothèses non conformes : 650 patients concernés

Ceraver, deuxième fabricant français de prothèses complètes est accusé d'avoir mis sur le marché des produits non certifiés
Ceraver, deuxième fabricant français de prothèses complètes est accusé d'avoir mis sur le marché des produits non certifiés

Le laboratoire Ceraver, spécialisé dans les prothèses de la hanche et du genou, est accusé d’avoir mis sur le marché des produits non certifés, tout en ayant effectué des essais sur l’homme sans autorisation.

Le laboratoire Ceraver est mis en cause pour avoir fabriqué et commercialisé des prothèses frauduleuses. C’est l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui a dévoilé l’affaire.

Après un mois d’enquête et plusieurs centaines de produits saisis, l’ANSM a conclu que certaines des prothèses n’avaient pas reçus la certification « CE  », indispensable depuis 2009.

En tout, 650 personnes seraient porteuses de ces prothèses non homologuées. Les opérations ont été effectuées dans une soixantaine d’hôpitaux français.

Un éventuel risque sanitaire

Si Ceraver affirme que certains de ses produits ne justifiaient pas de demande de certification, l’organisme délivrant le précieux sésame parle de son côté de risques non négligeables.

La ministre de la santé Marisol Touraine a d’ores et déjà promis une enquête pour répondre à cette question ; elle visera également à identifier « les causes de ces dysfonctionnements, les responsables en cas de fraude avérée et les mesures à prendre afin d'éviter tout risque sanitaire  ». Un retrait des prothèses frauduleuses a été demandé.

Pour suivre l'évolution de l'affaire