Chien Guide Carlotti

Marie-Arlette Carlotti, réponse à l'accessibilité aux chiens guides

Calvin, chien guide en toute légalité.
Calvin, chien guide en toute légalité.

Un mois après le dépôt de la pétition « Partout avec mon chien guide », la ministre Marie-Arlette Carlotti, répond à l’Association nationale des maîtres de chiens guides. Elle a comme projet de simplifier le quotidien des personnes aveugles et malvoyantes.

Partout avec mon chien guide

Il y a plus d’un mois, l’Association nationale des maîtres de chiens guides d’aveugles (ANMCGA) a lancé une pétition « Partout avec mon chien guide». Le but était d'obtenir que le chien guide soit officiellement reconnu comme une catégorie spécifique, qui lui donne des droits et une identification nationale. L'association demande un véritable libre accès à tous les lieux ouverts au public. Elle demande aussi une simplification de la vie quotidienne des personnes aveugles et malvoyantes, et enfin que les écoles de chiens guides soient reconnues.

Le 8 avril, l’association a déposé les 31.000 signatures récoltées au ministère délégué aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion.

Réponse de la ministre

Le 7 mai dernier, presque un mois jour pour jour après le dépôt de la pétition, Marie-Arlette Carlotti a publié un communiqué de presse en réponse à « Partout avec mon chien guide ». Elle y « salue la mobilisation des associations pour la reconnaissance d’un statut du chien guide d’aveugle  » et « déplore que des chiens guides se voient encore refuser l’accès à des lieux publics alors que ce refus est prohibé par la loi  ».

Pour agir, Marie-Arlette Carlotti a demandé une concertation entre ses services et les associations de personnes aveugles ou malvoyantes. Plusieurs thèmes seront abordés :

- la procédure de labellisation des écoles de chiens guides afin de renforcer la qualité des centres d’élevage ;

- la création d’un certificat attribué aux détenteurs de chiens guides en activité, en formation ou réformés ;

- la reconnaissance et le développement des métiers d’instructeur de locomotion et des activités de la vie journalière.

Ces mesures s’inscrivent dans la volonté de renforcer l’autonomie globale des aveugles ou malvoyants au quotidien. La ministre souhaite que tout aboutisse, dans la perspective du Comité interministériel du handicap qui se réunira à la fin du semestre autour du Premier ministre.