Natahalie Blum, Directrice générale du Don en confiance.

L'association "Le don en confiance" certifie la rigueur des associations qui font appel à la générosité des Français. Depuis dix ans, chaque année « Le don en confiance » publie un baromètre de la confiance. En 2017, trois conclusions principales :

Une confiance qui s’accroit pour les dons en ligne

Une importance accrue de la réputation numérique (à travers le site internet de l’association/fondation faisant appel aux dons mais également à travers ce qui se dit d’elle de la part d’autres émetteurs sur internet) dans les leviers de confiance : les stratégies de communication du secteur associatif doivent plus que jamais inclure le digital pour créer la confiance et donc générer le don.

Davantage confiance dans les associations que dans les pouvoirs publics

Si globalement cette année la confiance à l’égard des pouvoirs publics s’accroit au détriment de celle portée aux associations et fondations faisant appel aux dons, quelques domaines font exception : l’aide et l’accompagnement des refugies et demandeurs d’asile, l’aide aux victimes de conflits dans le monde et aux victimes de catastrophes naturelles ou d’épidémies. Les acteurs associatifs apparaissent particulièrement attendus sur ces enjeux au cœur de l’actualité́.

Protection des animaux et accès à l’emploi, deux nouveaux domaines

Deux nouveaux domaines d’action ont été́ testes cette année : sur l’un, la protection des animaux, la légitimité́ des associations et fondations faisant appel aux dons est très établie (79% déclarent leur faire plus confiance qu’aux pouvoirs publics), en revanche, sur l’autre, l’accès à l’emploi, alors que le jugement des Français reste très critique sur la situation de l’emploi, cette légitimité́ reste en large partie à construire (24% font plus confiance aux associations et fondations faisant appel aux dons / 55% aux pouvoirs publics).