Assos et Hollande

Pour les associations du handicap, le changement c'est maintenant !

Lors de se visite au Café Signes, le 17 novembre dernier, François Hollande avait déploré le "retard" de la France sur la question du handicap.
Lors de se visite au Café Signes, le 17 novembre dernier, François Hollande avait déploré le "retard" de la France sur la question du handicap.
Les associations de malades et personnes handicapées demandent une mise en place rapide de mesures essentielles, souhaitant que François Hollande respecte ses engagements.

"Le handicap peut devenir, s'il est mutualisé, une réussite pour chacun", "la place de la personne handicapée c'est à la fois un devoir et un atout",... Ces paroles sont celles de François Hollande, alors candidat, le 17 novembre dernier, lors de sa visite au Café Signes. Il y avait affirmé son engagement en faveur des personnes handicapées. Il y avait notamment déclaré qu'il veillerait, une fois élu, à ce que la loi de 2005 soit bien respectée.

Des engagements donc, en termes d'accessibilité bien sûr, d'emploi, mais également d'éducation et d'accès à la citoyenneté.

Des associations comme l'UNAPEI ou l'APF demandent aujourd'hui que ces engagement soient respectés dans les plus brefs délais. L'APF précise ainsi par exemple, dans un communiqué de presse, qu'elle souhaite rencontrer au plus tôt les nouveaux responsables politiques. Les attentes de l'association sont nombreuses : création d'un haut commissariat au handicap ; accessibilité universelle ; indexation de l'AAH et des pensions d'invalidité sur l'évolution du SMIC ; meilleure couverture en matière d'offre de services de santé et de services médico-sociaux ; égalité des chances pour l'accès à l'éducation, la formation et l'emploi. En outre, l'APF entend bien qu'une concertation soit lancée pour la création d'un revenu d'existence égal au SMIC brut, indépendant des ressources du conjoint, et sortant du dispositif des minima sociaux.

L'APF souhaite que la feuille de route du gouvernement en matière de handicap soit clarifiée et que des mesures concrètes soient rapidement mises en oeuvre.

Même son de cloche du côté de l'UNAPEI, qui demande de plus qu'un recensement des personnes handicapées mentales vieillissantes soit organisé et que le bénévolat soit reconnu.