Autisme

Jimmy : autiste et danseur de talent !

• 17 janvier 2013 à 11:11

Le Billy Elliot autiste fait un tabac en Angleterre.

Alex, le frère aîné de Jimmy Hobley, et George son jumeau sont, comme lui, atteints d’autisme. Face à ces diagnostics, les parents ont décidé leurs enfants autant que possible en les stimulant pour les pousser à s’épanouir. C’est donc Sheila, la maman de Jimmy, qui a en premier lui a proposé de pratiquer la danse disco. Ce fut pour lui un déclic : « c'est comme si quelqu'un m'avait remis le cerveau en ordre : la danse m'a remis la tête à l'endroit », raconte ce petit Anglais.

Des améliorations extraordinairement rapides

Cette passion pour la danse a permis à Jimmy de se dépasser. En consacrant, chaque jour, de 2 à 3 heures d’entraînement à la danse classique et aux séances de claquettes, Jimmy a très rapidement progressé ; et pas seulement sur le plan sportif. Avant la danse, il ne savait ni lire, ni écrire. Deux ans plus tard, il peut regarder les jurés dans les yeux, sourire aux spectateurs, retenir des pas de danse complexes et les réaliser avec grâce. « Retenir les enchaînements a stimulé des connexions et induit une nouvelle structuration du cerveau », « ce qui est étonnant, dans le cas de James, c’est la rapidité avec laquelle ces améliorations se sont produites », explique le docteur Morrell.

« Avant la danse je n’étais rien, elle me permet de me sentir normal », confie Jimmy.

En plus d’une nette amélioration sur le plan de son handicap, Jimmy enchaîne les compétitions et y connaît un vrai succès. Cette année encore, il se prépare pour les « Disco Kids » à Blackpool. C’est l'un des plus grands concours de danse pour les enfants qui a lieu en Europe.

L’autisme, le disco et moi : James Hobley en vidéo – une success story

Traduction :

- « Avant la danse, je n’étais personne » - « J’étais un élève du primaire, avec des besoins particuliers » - « Un jour, Maman m’a fait essayer la danse et j’ai adoré ! » - « Qu’est ce que tu ressens en dansant ? Que je suis normal » - « Qu’est-ce que la normalité ? Être comme les autres enfants » - « Comme si la danse avait réparé mon cerveau »