Paralympiques

Que devient le dispositif de défense des Jeux olympiques lors des Paralympiques ?

Six batteries de missiles sol-air de l'armée britannique, installées dans Londres et sa périphérie lors des Olympiades,retirée depuis.
Six batteries de missiles sol-air de l'armée britannique, installées dans Londres et sa périphérie lors des Olympiades,retirée depuis.
La zone d’exclusion aérienne (ZEA) rétrécit, les missiles sol-air sont mis au placard, mais la sécurité pendant les Jeux paralympiques reste serrée. Le nombre de personnels militaires est divisé par quatre, le Département de la défense du Royaume-Uni a annoncé la mobilisation de 3 500 soldats.

«  I l y a une différence entre cette opération de police et celle des Jeux olympiques, elle se résume en un mot, l’échelle . », a annoncé Chris Allison, le coordinateur de la sécurité olympique détaché par Scotland Yard. 3 500 militaires seront déployés à Londres pour les Jeux a annoncé le Département de la défense britannique. A ce chiffre s’ajoute celui des forces de l’ordre ; la police mobilise près de 7 000 officiers pour toute la durée des Paralympiques.

De nombreux dispositifs en moins

La Royal Air Force (RAF), mobilisée pour les Olympiades, est retournée à ses occupations premières, mais le HMS Ocean, le plus grand bâtiment de la Royal Navy restera amarré au sud de Londres d’où il fera office d’héliport et de base logistique pour l’armée. L’armée a retiré les six plateformes de missiles sol-air installées en plein cœur de la capitale. La ZEA a diminué de façon drastique, ne recouvrant qu’une partie de Londres ; l’aviation civile l’a confirmé, avec plus de précisions : autour du village paralympique, du parc olympique et de l’allée Eton Dorney (utilisée pour l’aviron), à l’ouest de la capitale.

Les Jeux paralympiques, une approche différentes des Olympiades

Scotland Yard estime la menace terroriste « significative » - de fortes possibilités d’attentats. La ville de Londres vit toujours avec le souvenir des attentats à la bombe de 2005, un évènement traumatisant pour un pays toujours engagé dans la guerre, et donc en attente de représailles. Par raport au Olympiques, les Paralympiques présentent un problème spéficique pour les équipes de la sécurité ; elles vont devoir fouiller, méthodiquement, l’équipement des athlètes - fauteuils roulants, prothèses... Officiels et policiers sont très clairs sur ce point, tous et tout passera à la fouille.

G4S, le poids lourd de la sécurité des Paralympiques

G4S, l’entreprise de sécurité la plus importante au monde - déjà garante de la sécurité des Jeux olympiques - a annoncé qu’elle sera en capacité de fournir l’ensemble du personnel de sécurité pour la durée des Paralympiques : 5 000 personnes. Une annonce qui rassure après les déboires rencontrés par la compagnie pendant les Olympiades ; le gouvernement avait dû venir à son secours à la dernière minute, en envoyant plusieurs milliers de soldats à la rescousse. Adam Mynott, le porte-parole de G4S, joue la nuance : « Bien que ce soit une opération de moins grande envergure, cela reste le deuxième évènement sportif au monde en taille et participation.  »