Handisport
Sébastien Peyen : la course contre le handicap
Grand sportif avant son accident, Sébastien Peyen a mis deux ans avant de retrouver son niveau. Il a fait plusieurs mois de rééducation sportive afin de retrouver la force de courir. Car depuis son accident sa jambe droite est paralysée. Il le dit, la place du sport est primordiale :
« Sans la pratique du sport, jamais je ne serais à ce niveau actuel ». Il précise « mon handicap est très discret car il ne se voit pas, et pourtant il est là ». Aujourd’hui, il est très fier de courir aux côtés des valides.
Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, Sébastien Peyen affirme ne jamais avoir douté : « A l’hôpital la première chose à laquelle j’ai pensé, c’est à quelle heure je sors et à quelle heure je vais courir avec les copains ». Il estime que c’est son tempérament de battant et l’esprit militaire qui lui ont permis de vaincre le handicap.
Sa place en équipe de France
Intégrer l’Equipe de France des Invictus Games ne se fait pas comme ça. Sébastien qui prépare le fond et demi-fond, a dû réaliser l’année dernière les minimas. Pour revenir au niveau international, il court régulièrement depuis septembre . Mais Sébastien Peyen doit adapter la pratique de son sport à son handicap : « aujourd’hui je dois courir plus intelligemment » explique-t-il, « j’ai beaucoup de courbatures car je compense sur la jambe qui n’est pas paralysée ». Il doit donc gérer les entrainements et savoir dire stop.
Ce qui a changé
Aujourd’hui Sébastien Peyen travaille pour un centre administratif des armées en temps que responsable logistique. Cette vie de sédentaire a été difficile à accepter. Ces collègues sont même surpris de le voir toujours aussi actif. Ils aimeraient bien qu’il se repose. Il réponde avec le sourire : « les gens me disent de faire attention, mais je suis sportif alors tout va bien. »
L’amour du maillot
Sébastien Peyen est très fier de cette première sélection aux Invictus Games. A 38 ans, c’est pour lui une belle consécration. Il a pourtant fait de nombreux meetings européens mais pas sous les couleurs de la France. « J’étais tellement persuadé que ma carrière était finie que cette sélection, pour moi, c’est royale. »
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