Vacances

Vacances plus chères en 2015

Les personnes handicapées doivent désormais payer la taxe de séjour (Photo : leparisien.fr)
Les personnes handicapées doivent désormais payer la taxe de séjour (Photo : leparisien.fr)

Dans un peu moins d'un mois, les juillettistes seront les premiers à partir en vacances. Pour cet été 2015, les personnes handicapées vont avoir une surprise : la fin de l'exonération de la taxe de séjour. De quelques centimes à quelques euros par jour, cette taxe peut s'avérer importante. Surtout si vous restez plus longtemps en vacances.

Cet été, la note de vos vacances risque d'augmenter si vous êtes handicapé. Surtout si vous partez en séjour à l'hôtel, en camping ou en centre de vacances. Alors que jusqu'au mois de janvier dernier vous étiez dispensé de la taxe de séjour, pour la première fois cet été vous allez devoir payer comme tout le monde.

Le montant minimal est de 20 centimes d'euros par jour, soit 1,40 € pour une semaine. Mais dans certaines communes, la taxe monte à 4 euros par nuit et par personne. Pour un séjour de trois semaines par exemple, vous devrez donc vous acquitter d'une taxe de 85 euros. Pour les personnes qui ne touchent que l'allocation adulte handicapé, cette somme de 85 euros peut constituer un obstacle au départ en vacances.

Certaines associations qui organisent les séjours d'été pour les personnes handicapées voient également leur note s'alourdir sévèrement. C'est le cas de "Vacances au présent", une association grenobloise, qui va prendre en charge ce surcoût et qui estime que cette mesure pourrait peser plus de 5000 euros sur leur budget dès 2015.

 

Le ministère des finances veut "simplifier la vie des français". C'est la raison invoquée par Bercy pour la suppression de ces exonérations jugées "trop compliquées".

Fini donc la faveur accordée aux vacanciers handicapés. Seules les personnes qui vivent en grande précarité dans les lieux d'hébergement d'urgence ou de relogement temporaire ou encore les mineurs restent dispensés de la taxe de séjour. Mais, désormais, les personnes handicapées devront payer.