Santé mentale

Une charte pour améliorer l'accès aux soins des personnes handicapées

  • 20 décembre 2014 à 11:25
Par Vivre FM
Les grands représentants du monde hospitalier signent une charte en faveur de l'accueil des handicapés. CP: Self Image.
Les grands représentants du monde hospitalier signent une charte en faveur de l'accueil des handicapés. CP: Self Image.
L'hôpital s'engage à mieux accueillir les personnes handicapées. Mardi soir à Paris les grands représentants des structures hospitalières ont signé une charte "unis pour la santé". En apposant leur signature, ils s'engagent à prendre en compte le handicap du service des urgences au retour à la maison.

Cordonner, partager, échanger. La charte signée mardi veut d'abord permettre de décloisonner les interventions en santé. Il faut travailler ensemble. Cette notion est reprise plusieurs fois dans le texte : coordonner le parcours de soin pour éviter les ruptures dans le suivi des personnes, partager les connaissances des uns et des autres sur le handicap : entre experts du médico-social et professionnel de l'hôpital par exemple. Ainsi les personnes se présentant aux urgences doivent pouvoir aller directement dans le bon service.
Deuxième axe fort : remettre l'expression de la personne en valeur. Permettre aux personnes handicapées d'exprimer leurs besoins et de dire ce qu'elles veulent. Cela peut sembler simple en apparence, mais des personnes handicapées mentales ont parfois des difficultés pour exprimer la douleur physique.
Troisième axe : la formation des professionnels de santé. Les services d'urgence, les SAMU doivent mieux connaitre les situation de handicap pour mieux répondre aux attentes. Les personnes handicapées doivent aussi être informées des risques et des droits dans une logique de prévention.

Gerard Vincent, président de la puissante fédération hospitalière de France réunit l'ensemble des hôpitaux publics. Pour lui, le secteur hospitalier doit rattraper son retard."Il ne faut pas faire un coup médiatique, mais aller beaucoup plus loin". Martin Hirsch, le président de l'APHP, mise sur les nouvelles technologies : "Il faut changer les mentalités sur le long terme".