Foyer Millefeuille

Troubles psychiques : Un mille-feuille et pas de toit

Maxime a des troubles psychiques, il a le droit à une place en foyer. Mais les institutions publiques compliquent son emménagement.
Maxime a des troubles psychiques, il a le droit à une place en foyer. Mais les institutions publiques compliquent son emménagement.
Vivre en foyer avec tout le soutien que réclame une situation de handicap, peut relever du parcours du combattant. L’Etat, le Conseil Régional, et le Conseil Général jouent des rôles complémentaires, mais leurs actions ne sont pas toujours coordonnées. Le mille-feuille administratif ne simplifie pas la vie de Maxime, atteint de troubles psychiques.

M axime a préféré s’installer dans un foyer. Il souffre de troubles psychiques : il a besoin d’un accompagnement social pour ne pas perdre pied et retrouver un travail. Il lui faut aussi un accompagnement médical pour stabiliser sa maladie. Le Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) a considéré que Maxime avait besoin de cette place en foyer : elle a donné son accord. Elle a ensuite envoyé son dossier au Conseil Général pour qu’il lui trouve une place. Le Conseil Régional n’a pas vu passer le dossier de Maxime, mais comme il s’occupe du logement, c’est lui qui a financé la construction du bâtiment dans lequel il veut vivre.

Quand Maxime sera dans son foyer, il pourra, le soir, s’adonner à sa passion : les échecs. L’animateur du club est payé par le Conseil Général. Puis le psychiatre du foyer viendra le voir dans sa chambre. Il est, lui, financé par l’Agence Régionale de Santé, qui dépend de l’Etat. En fin de journée, grâce à l’Allocation pour Adulte Handicapé (AAH) que lui verse l’Etat, il s’offrira un mille-feuille.


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