Autisme Séparation

Autisme : pas de séparation pour Théo et Abby

Soulagement pour les parents de Théo dans le Loir-et-Cher. Le jeune garçon autiste continuera à vivre aux côtés de sa petite sœur Abby. La décision favorable du juge des enfants clôt une enquête ouverte plusieurs mois auparavant.

Le non-lieu rendu le 7 juin par le juge des enfants a été accueilli avec joie et soulagement par les époux Fougeron, qui résident à Monthou-sur-Cher (Loir-et-Cher).
Depuis l’ouverture d’une enquête diligentée, courant 2011, à la demande du service de l’aide sociale à l’enfance (ASE), le couple vivait avec la crainte de voir leurs deux enfants être séparés. L’autisme particulièrement profond de Théo, âgé de six ans et demi, suscitait des interrogations en termes de sécurité.
L’hyperactivité du petit garçon peut provoquer des séquences de colère et brutalité, en particulier à l’égard de sa petite sœur Abby, âgée d’un peu moins de quatre ans (malgré les gros progrès constatés depuis que Théo fréquente régulièrement le centre de ressources de l’autisme de Tours).


Menace de placement de la petite sœur dans une famille d’accueil


En cas de décision judiciaire défavorable, une mesure d’assistance éducative aurait été prise. Elle aurait conduit au placement d’Abby dans une famille d’accueil, pour des raisons de sécurité.
Le juge des enfants a refusé l’adoption d’une telle mesure, en se basant sur le rapport du Service d’investigation et d’orientation éducative (SIOE) rendu le 23 février 2012.
L’assistante sociale du service, venue à plusieurs reprises au domicile de la famille pour observer l’enfant, avait constaté que les parents honoraient leurs responsabilités parentales. Un passage devant un psychologue, à Blois, avait également été nécessaire.


Une autre bonne nouvelle pour la famille


Une deuxième bonne nouvelle vient d’être annoncée aux parents de Théo. Leur fils a été admis au centre médico-social des Brunetières à Mareuil-sur-Cher, au terme d’une période d’adaptation plutôt réussie. Le jeune garçon intégrera donc cet établissement à partir du mois de septembre, dans l’attente, espérée par la famille, d’une admission future dans l’institut médico-éducatif de Beaulieu-les-Loches, quand une place se libèrera dans la section réservée aux enfants autistes.